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    La maladie naviculaire ou Syndrome podotrochléaire

     

     

    Le rôle du petit sésamoïde dans la locomotion du cheval.

    Attaché à l’os de la couronne par le ligament suspenseur du petit sésamoïde et à l’os du pied par le ligament interosseux, le petit sésamoïde ou os naviculaire joue un rôle de poulie avec le tendon fléchisseur profond ou perforant.

    Le liquide synoviale contenu dans les trois culs de sac joue le rôle de lubrifiant afin d’éviter les échauffements de l’os naviculaire avec le fléchisseur profond et les deux phalanges qui encadrent le naviculaire: l’os de la couronne et l’os du pied, et d’amortir la pression exercée par le tendon perforant sur le naviculaire.

                                                

     

     

    Le syndrome podotrochléaire en quelques mots.

    Comme le dit ADAM’S dans « boiteries du cheval », dans la plupart des cas, « la maladie naviculaire débute sous la forme d’une inflammation de la synoviale qui sépare le tendon perforant du petit sésamoïde.

    A mesure qu’elle s’aggrave, des lésions de dégénérescence et d’érosion se dessinent sur la surface de l’os - naviculaire - qui correspond au tendon - fléchisseur profond - et dont le cartilage s’effiloche peu à peu. Les fibres du tendon se déchiquètent contre le bord inférieur de l’os - naviculaire - … »

    Mais, depuis la définition d’ADAM’S, d’autres études ont permis de trouver d’ autres facteurs:

    - La lésion d’un ligament sésamoïdien qui entraîne une bascule du petit sésamoïde , ce qui irrite le fléchisseur profond.

    - Une dégénérescence de l’os naviculaire due à une irritation sanguine de l’os naviculaire avec diminution des apports nutritifs.

    Les causes:

    Bien que le doute persiste sur une éventuelle hérédité, les causes sont souvent dues à l’utilisation du cheval par l’homme: c’est-à-dire le travail, la ferrure et l’alimentation.

     

    -Le travail:

    Car la locomotion du cheval étant composée d’une alternance d’appuis où des pressions sont exercées sur le petit sésamoïde et de soutient où les pressions se relâchent.

    L’appui étant décomposé en amortissement - soutènement - propulsion, on comprend que les chevaux d’obstacles sont sujet au naviculaire car on sollicite énormément la propulsion à l’abord de l’obstacle et l’amortissement en réception: deux phases où la pression sur le sésamoïde est optimale.

    De même les chevaux travaillant sur des sols durs encaissent une plus grosse compression du tendon perforant sur le petit sésamoïde.

     

    - La ferrure:

     

     

     

      

    Une ferrure qui gène le cheval dans locomotion (retarde le départ du pied): trop de paroi en pince (pied qui part en pince), fer qui dépasse en pince et en mamelle ( ce qu’on pourrait éventuellement appeler « garniture en pince / mamelle »).

    Une ferrure serrée qui ne permet pas aux talons de s’écarter (pas de garniture en talons / cartier, ferrure trop comprimée par d’éventuelles 5ème étampures en talon…) : ce qui gène à la fois l’amortissement du pied et l’irrigation sanguine de celui-ci, surtout lorsque la fourchette n’est pas en appui.

     

    -L’alimentation:

    Une alimentation pas adaptée peut entraîner un déséquilibre phosphocalcique qui peut être la cause d’une dégénérescence de l’os naviculaire.

    - Éventuellement suite à une plaie profonde qui aurait atteint la synoviale du sésamoïde.

     

    Comment détecter un cheval naviculaire

    La maladie naviculaire se manifeste par une boiterie intermittente des antérieurs.

    Mais certains indices avant-coureurs peuvent nous permettre de la déceler:

    - Un cheval qui rétrécit ses foulées sur ses antérieurs (peut se caractériser par un cheval qui ne forgeait pas mais qui se met à forger.

    - un cheval qui se met à trébucher.

    - un cheval qui se met à marcher sur sa pince.

    - un refus d’obtempérer dans le travail: refus à l’obstacle et pour tourner en longe.

     

      

     

    Position du cheval naviculaire                                         test de la planche

     

    L’axe paturon - couronne - pied pas respecter peut être une cause de naviculaire lorsqu’on a un désaxage du pied vers l’avant (manque de talon ou pince trop longue). 

    Mais les véritable indices sont:

    Le cheval tirent un membre, ou les deux alternativement, pointé vers l’avant, « il montre le chemin de St Jacques ».

    Pied encastelé: l’écartement des talons se fait moins.

    Réactions lorsqu’on fait travailler les tallons à l’aide d’une pince à sonder ou lorsqu’on sonde la fourchette.

    Le vétérinaire effectue le teste de la planche qui consiste à accentuer la pression du perforant sur le naviculaire désaxant volontairement l’axe paturon - pied à l’aide d’une planche que l’on dispose sous le pied et qu’on relève à l’avant en laissant les talons au sol.
    Ou lors du test du coin: faire trotter le cheval après avoir maintenu une minute l’articulation du pied en hyper-extention.

    Dans ces deux cas s’il y a réaction ou boiterie, on suspecte le naviculaire.

    L’examen radiologique qui révèle les lésions ou un épaississement anormal du petit sésamoïde.

     

    Le traitement.

    On ne peut pas soigner la maladie naviculaire, mais on peut soulager le cheval par la ferrure ou le désensibiliser par la chirurgie.

     

    On dispose de plusieurs ferrure mais comme chacune dispose d’avantages et d’inconvénient, il faudra faire du cas par cas suivant le profil du cheval, mais on respectera néanmoins un principe de base:

    Réduire les pressions du tendon fléchisseur profond sur le petit sésamoïde:

    En maintenant l’alignement phalangien paturon - couronne - pied (vouloir désaxer cet alignement pour soulager le fléchisseur profond ne me parait pas intéressant car on n’obtiendra qu’un résultat à court terme: faute de travailler, le fléchisseur profond va se rétracter, et on risque de surcroît d’avoir des problèmes sur l’extenseur suite à travail excessif de celui-ci.).

    Éviter l’enfoncement des talons en terrains souples.

    Limiter les pressions sur la fourchette qui, lorsqu’elle appuie sur le coussinet plantaire engendre une pression du perforant sur le naviculaire.

    Favoriser la propulsion du pied.

    Permettre une bonne irrigation sanguine du pied par l’écartement des talons.

     

    La ferrure:

              -Le fer compenser ou ferrure avec talonnette:

    A poser sur chevaux qui manque de talons (pour rééquilibrer l’axe paturon - couronne - pied ).

    Attention: à la détérioration des talons et à l’appui de la plaque sur la fourchette.

    On peut faire un ferre nourri en talon, mais attention à l’amincissement des branches pour le soutient des talons en sols meubles.

              -Le ferre en Œuf ou egg bar:

    Convient généralement bien car apporte un bon soutient aux talons.

    Attention: bien choisir une grande taille pour ne pas avoir d’appui de la fourchette, presque impossible à tourner.

    Il existe des fer en œuf compenser.

              -Le fer a planche:

    Convient généralement bien car apporte un bon soutient aux talons.

    Attention: à l’appui de la fourchette.

               -Le fer napoléon:

    C’est un fer ordinaire disposer à l’envers où l’on a couper les pinçons et ré étamper

    Limite à la fois l’enfoncement des talons dans le sol et facilite la propulsion du pied.

    Attention: à l’usure en pince.

     

    Coup de cœur:

              - Fer couvert avec relevé de pince:

    Pour conserver une bonne épaisseur du fer lorsqu’on augmente la couverture en talon, on donne plusieurs rangées de raineur en éponge.

            - Fer à planche fabriquer après tournure du fer avec relevé de pince:

    On tourne un fer ordinaire au pied du cheval et on soude un morceau de lopin un peu moins épais entre les éponges pour éviter le contact de la fourchette.

      

    Le traitement Vétérinaire:

    A l’heure actuelle on ne pratique que la desmotomie des ligaments sésamoïdien collatéraux et la névrectomie à prescrire en dernier recours.

     


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  • Maréchalerie:

    Ce qui est important et pourquoi:

     

    Les aplombs:

    Les aplombs se jugent sur 4 plans: de face, de coté, de derriére et par en dessous.

     

    Par en dessous:

    Logiquement, la parroie qui sera en contact du sol ou du fer doit plane et donc ne pas comporter de creux ni de bosses.

    Mais bien que ce soit le plan le plus facilement détectable, c'est a mais yeux le moins important car ferré la paroie qui n'est pas en contact avec le fer poussera plus rapidement que celle en contact avec celui-ci, les vides se comblerons rapidement et n'aurons trés peut de conséquences; lors d'un parrage, les simples déplacements du cheval rééquiliberons le tout.

     

    De face:

    De face, le pied doit partir en s'évasant de la courrone jusqu'au sol et être relativement symétrique par rapport à l'axe du paturons.

    La face interne du pied peut être légérement plus abrupte que la face externe.

     

    De coté:

    quand on regarde le membre du cheval de profil, on doit observer, quand celui-ci et d'aplomb, un alignement des phalanges du paturon, de la courronne et du pied.

    Un non alignement de ses phalanges peut entrainer des problèmes tendineux et ligamentaires:

    sur les tendons flechisseurs (perforants et perforés) lorsque le non alignement est dûe à un manque de talons, sur le tendon extenseur lorsque le non alignement est dûe a un exés de talons.

     


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